Le colza et ses hôtes

Les champs de colza face au Mont-Blanc

Le mois de mars annonce le redémarrage de la végétation et des cultures. La belle couleur dorée du colza commence alors à envahir le paysage. Tout autour de nous, ces carrés jaunes amènent de la gaieté et annoncent le printemps.

La faune sauvage attends aussi avec impatience cette végétation luxuriante qui lui sert de « cachette ». Pour les chevreuils et autres mammifères, c’est un moyen de sortir un peu des forêts sans être vus. Ils n’hésitent pas à y rester plus tard dans la matinée et même à y dormir la nuit.

Le brocard dans le colza aux couleurs passées.

Bien souvent, ils empruntent les sillons marqués par les roues des tracteurs, dans lesquels on peut alors les démasquer. Il y a parfois aussi des zones de végétations moins denses, moins hautes, où les brocards se font repérer par leurs bois qui dépassent.

Démasqué!
La chevrette préfère les boutons d’or
Ses bois ont trahi sa présence
Le brocard traverse une partie du champ moins dense
Le lièvre démasqué 

Même le renard s’y cache et y sort furtivement sur la prairie sans s’éloigner trop de son échappatoire.

Le renard prudent, s’éloigne peu de sa cachette

Le colza est également un terrain de chasse pour de nombreux oiseaux. Ils s’installent sur les tiges les plus hautes pour y traquer les insectes volant au-dessus des fleurs. Le Tarier pâtre, petit passereau typique de nos campagnes, fait parti de ces oiseaux :

Le mâle:

La femelle, moins colorée:

Texte et photos: Gilbert Fortune